Gymglish voit la vie en vert

Greenglish est un ensemble d'initiatives menées au sein de notre entreprise depuis 2005 dans le but de minimiser l'impact de nos activités sur l'environnement.

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Le monde prend conscience de cette nécessité d'harmoniser son développement économique, industriel ainsi que ses évolutions démographiques et sociales à la préservation de l'environnement. Cette vision sur le long terme sur notre développement ouvre la voie à une multitude d'initiatives et nouvelles pratiques à la fois au niveau individuel, collectif, public et privé. Depuis 2005, sans prétendre solutionner nos grands enjeux environnementaux, notre équipe a spontanément mis sur pied le projet Greenglish afin de participer à ces efforts, à travers des actions concrètes à l'échelle de notre petite entreprise. Espérons que ces actions enseignent, inspirent et puissent se pérenniser.

Carbon Footprint & Bilan écologique neutre

Conscients de nos émissions de gaz à effet de serre et de leur impact sur le réchauffement climatique, nous évaluons les émissions de CO2 générées par nos activités : consommations d'énergies, parc informatique, transports, etc. Grâce à des organismes certifiés, nous compensons ces émissions (appelées “Carbon Footprint”) en finançant différents projets liés au développement des énergies renouvelables et/ou à la protection de l’environnement.


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Calcul des émissions CO2 & compensation

Notre calcul des émissions CO2 prend en compte les éléments suivants :

  • Consommation énergétique de nos locaux à Paris (électricité, énergie de chauffage)
  • Transports et déplacements de toutes natures, trajets quotidiens, voyages en voiture, train, avion.
  • Consommation d’eau de nos locaux à Paris
  • Consommation de combustibles liée à la production de notre parc informatique (y compris ceux hébergés par des prestataires externes)

Nous réalisons nous-mêmes cette évaluation en confrontant différents outils de calcul disponibles sur Internet et retenons chaque année une estimation prudente et légèrement surévaluée de nos émissions CO2. Notons que ce calcul est fondé sur l'hypothèse - elle aussi prudente - qu'aucun de nos fournisseurs ou prestataires (constructeurs informatiques, transports publics, compagnies aériennes) ne poursuit lui-même une politique de bilan écologique neutre. Nos méthodes de calculs sont validées par des organismes compétents, tels que EcoAct (2008, 2009 et 2010) et ClimatePartner (2020).

Programmes financés

Nous avons choisi de ne pas concentrer notre budget “Carbon Footprint” sur une seule action ou organisation, ni sur un même lieu. Greenglish diversifie les approches pour tirer davantage d'expérience et d'enseignement dans un domaine où naissent tous les jours de nouveaux acteurs, démarches et initiatives. Aujourd'hui, l'efficacité de chacune des démarches dites de “compensation” n'est pas révélée sur le long terme. D'ores et déjà apparaissent dans certaines régions des effets néfastes inattendus, sur le plan climatique, économique ou social. Conscients de cette nécessité de veiller continuellement à la pertinence de ces actions, nous avons choisi de travailler avec des organismes certifiés qui proposent exclusivement des programmes avec des labels reconnus (VCS, SC, Gold Standard, etc.), sur un périmètre d’actions européen et international :


ClimatePartner (2023) :

  • Énergie hydraulique, Louang Namtha, Laos. Le réseau électrique régional de la région de Luang Namtha dans le nord du Laos est principalement alimenté avec l’énergie de combustibles fossiles. Ce projet d’énergie hydraulique permet de contribuer à un approvisionnement énergétique stable, durable et indépendant dans la région.

ClimatePartner (2022) :

  • Eau potable propre, Manica, Sofala & Tete, Mozambique. Deux milliards de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable. Ce projet d’eau potable permet à environ 102 000 habitants supplémentaires dans les provinces Tete, Sofala et Manica dans le centre du Mozambique, d’accéder à de l’eau potable propre en réparant et en installant des systèmes de puits.

ClimatePartner (2021) :

  • Des océans propres dans le monde, Plastic Bank (VER). Plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques se retrouvent dans la mer chaque année. Les pays en développement, en particulier, manquent souvent d'infrastructures pour éliminer correctement ces déchets. Endiguer la marée de plastique tout en améliorant la vie des communautés de pêcheurs - c'est l'approche adoptée par la Plastic Bank.

ClimatePartner (2020) :

  • Énergie hydraulique Katuntsi, Bulgarie (VCS). La société VEC Energy Ltd exploite une petite centrale hydroélectrique d'une puissance de 3,4 MW à proximité de la ville de Katuntsi dans le sud-ouest de la Bulgarie. L'objectif du projet est d'injecter entre 12 et 14 GWh dans le réseau d'électricité national bulgare, ce qui permettra une économie de 84 131 tonnes équivalent CO2 sur une période de sept ans. L'électricité produite contribuera à équilibrer le mix énergétique bulgare actuellement essentiellement composé de sources d'énergies fossiles et nucléaire.

  • Énergie solaire Outapi, Namibia (VCS). La Namibie est l'un des pays les plus ensoleillés de la planète et affiche un énorme potentiel d'énergie solaire. Le pays importe 60% de son électricité des pays voisins, et 40% de la population rurale n'a aucun accès à l'électricité. Un projet a été développé dans le nord du pays, où une installation photovoltaïque produit environ 9 000 MWh d'électricité par an depuis juillet 2018. Le projet contribue à accroître la part des énergies renouvelables dans le mix électrique namibien et à améliorer l'approvisionnement énergétique national et régional.

  • Protection des forêts Pará, Brésil (VCS, SC) . La "Várzea" à Pará, dans l'estuaire amazonien, est un écosystème unique et permet à de nombreuses familles de vivre de l’agriculture et de l’élevage. Sur 90 000 hectares, le projet Ecomapuá protège la forêt amazonienne et interdit la déforestation commerciale. Comme le projet favorise le développement dans l'une des régions les plus pauvres du nord-est du Brésil, il est certifié par le Verified Carbon Standard et le Social Carbon Standard.

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EcoAct (2011) :

  • Programme de captage de méthane dans une ferme écologique au biogaz (VER), Itararé, São Paulo, Brazil. Les retombées environnementales de l’intensification des activités d’élevage au Brésil sont multiples. Le stockage et la décomposition des déchets animaliers ont pour conséquence de hautes émissions de méthane, un important gaz à effet de serre (GES) et la contamination de l’air, des eaux et des sols. Ces contaminations sont sources de maladies pour les populations locales. Le programme de méthanisation consiste à investir de manière responsable pour limiter ces impacts environnementaux tout en favorisant un engagement durable des producteurs locaux. Les responsables de la ferme, en accord avec la commune, ont décidé d'agir en développant une unité biogaz innovante en installant des biodigesteurs anaérobiques.

ActionCarbone / GoodPlanet (2011) :

  • Fours solaires, Bolivie (Gold Standard). Le projet a pour objectif de diffuser des cuiseurs solaires dans 4 régions situées à l'ouest de la Bolivie. Ces cuiseurs permettraient de satisfaire les besoins énergétiques en cuisson de plus de 2 000 familles bénéficiaires en remplacement de combustibles (bois, gaz ou kérosène). Le projet est enregistré auprès du Gold Standard (label internationalement garantissant la qualité des projets de compensation carbone).

Climat Mundi (2008) :

  • Foyers de cuisson à haut rendement en Érythrée. Ce projet remplace des foyers de cuisson traditionnels par des foyers à haut rendement pour des populations à faibles ressources, améliorant ainsi les conditions de vie des familles et permettant de lutter contre la désertification.
  • Biomasse en Inde. Ce projet consiste à produire de l’électricité à partir de résidus agricoles dans une région où les coupures d’électricité sont fréquentes. Il augmente le revenu des fermiers locaux grâce à la valorisation de ces résidus et crée des emplois pour la manutention des énormes quantités de biomasse mobilisées.
  • Éoliennes en Chine. Ferme éolienne en Chine, permettant de remplacer l’électricité du réseau produite dans des centrales thermiques au charbon par de l’électricité renouvelable.

Planète Urgence (2007) :

  • Reforestation. La reforestation s’effectue en Indonésie, dans le district de Deli Serdang (province de Sumatra Utara) et à Banda Aceh (province d’Aceh). Gymglish a financé la plantation de 540 arbres qui, sur 5 ans de croissance, compenseraient 15 tonnes de CO2. Notons que les démarches de reforestation sont à considérer avec précaution. Selon les contextes géographiques, économiques et sociaux peuvent apparaître des conséquences indésirables. À titre d'exemple, sous des latitudes extrêmes où la neige est abondante, certaines plantations d'arbres auraient au contraire contribué à un réchauffement de la température car le tapis neigeux ne reflète plus les rayons solaires ! Apparaissent également dans d'autres régions des conflits de territoire parfois sanglants entre acteurs de la reforestation et agriculteurs locaux. Donner de l'argent pour planter des arbres n'est donc pas une solution miracle !

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Quotidien, Tri, Recyclage, Economie d'énergie

En complément de cette démarche de compensation carbone, nous avons comme beaucoup d’autres foyers, collectivités et entreprises, mis en place dans nos locaux parisiens une politique simple et opérationnelle de tri des déchets, d'économie d'énergie et de notre consommation de papiers. Au-delà des tris de déchets rendus possibles par la mairie de Paris, et à l'utilisation de papier recyclé, nous veillons en amont à réaliser toutes sortes d'économie liées à nos consommations quotidiennes :

  • Nous réduisons au maximum l’impression de papiers, imprimons, quand nécessaire en recto verso et réutilisons les éventuels papiers imprimés sur une seule face (brouillon ou autre document de travail).
  • Nous privilégions la voie électronique pour toutes les correspondances administratives avec nos clients et fournisseurs (facturation, commande, etc.). Cette tendance (très répandue) permet non seulement une meilleure productivité mais aussi des économies importantes de papier.
  • Nous utilisons exclusivement des ampoules basse consommation d'énergie (que nous recyclons) et nous avons installé des détecteurs de mouvement.
  • Nous favorisons l'utilisation de piles rechargeables (et nous recyclons bien entendu celles qui ne le sont pas).
  • Nous n'avons pas de gobelets en plastique près de nos fontaines à eau (les salariés ont des gourdes à disposition) et nous n'achetons pas de bouteilles en plastique d'eau gazeuse (nous transformons nous même l'eau du robinet en eau gazeuse).
  • Nous faisons nos meilleurs efforts pour travailler avec des prestataires les plus “neutres” possible. Par exemple, la société de services Cloud Rackspace qui héberge tous nos serveurs informatiques, a mis en place des actions pour limiter ses impacts sur l'environnement.
  • Nous recyclons le marc de café pour les balcons et les jardins de certains salariés !

Enfin, nous avons choisi de nous tourner vers un fournisseur d'électricité verte. Energie d'Ici s'approvisionne auprès de producteurs locaux qui fournissent de l'électricité issue de barrages hydrauliques.



Nous ne prétendons bien entendu pas que notre programme Greenglish soit la solution aboutie, idéale et complète à tous les problèmes de réchauffement climatique et autres pollutions de l'environnement générées par l’activité économique. Nous sommes au début d'une longue route d'évolutions des pratiques industrielles, commerciales, alimentées par un flux croissant de découvertes technologiques et de procédés alternatifs à ceux pratiqués depuis la révolution industrielle. Notre petite entreprise a souhaité participer, à sa modeste échelle, à ces efforts et à adopter très tôt les réflexes et comportements qui nous assureront demain une meilleure harmonie entre développement et environnement.

Adrien Soullier, CMO de Gymglish.